est paru aux éditions BoD-Books
on demand ce 16 avril 2015
Disponible dans les librairies de
ville (France, Allemagne, Suisse, Autriche) et les librairies du net
(extrait)
30 janvier 2013
J'AIME
LA LIBERTÉ dans laquelle j'écris en ce moment. Celle que j'ai quand
je peux écrire sans la moindre pression de devoir faire ceci ou
cela, correspondre à, m'aligner sur.
C'est
un bonheur d'écrire avec ce sentiment là, d'être libre.
Positivement, de pouvoir développer ce que j'aperçois de
l’écriture.
De
pousser le courant de l'élan, de laisser la voile se lever, et
d'aller y voir vers où, jusqu'où... Et plus encore d'avancer dans
la prospection de ces territoires sur lesquels je tente de
m'aventurer depuis que j'ai commencé d'écrire [...]
Notes de l'éditeur:
Dans
Regarder loin, Jean Pierre
Ceton a réuni les blogues postés sur sa page internet entre
2006-2015, et il en a fait un récit. Un récit du monde par
« l’observateur aux nerfs d'acier, le penseur libéré,
l'humain numérique de ce 21e siècle ».
On y retrouve ses thèmes de
prédilection : la langue française à travers une réforme de
l'orthographe, la solution féministe qui transforme le monde, la
transition numérique comme avancée mentale, le décryptage des
clichés de l'époque pour sortir de l'intégrisme :
« Ami.e, quand tu es pessimiste,
c'est que tu te places dans le déjà écrit. Mon optimisme, si je le
revendiquais, ce serait en raison de ce que j'ai à écrire, de
l'écrit à venir, le mien et celui des autres... »
Notes de lecture:
"Qu'on
le lise continûment ou bien qu'on le feuillette au hasard des dates ou
des débuts de phrases, la forme choisie est captivante."
(Jean Cléder)
"Regarder loin se lit avec bonheur en raison de son optimisme, de sa liberté, de son originalité, de sa poésie..." (Catherine Gottesman)
Notes de l'auteur:
Utiliser la nouvelle orthographe est la façon pour moi de défendre la langue française (en allant au delà des rectifications de l’orthographe de 1990) . Car, après des décades de défense orthodoxe du français le pourcentage d'étudiants étrangers apprenant le français continue de diminuer. Surtout, le français courant crée désormais des mots nouveaux avec des mots anglais.
Première présentation publique le 16 juillet 2015 à la librairie Libres Champs Léa 18 rue Le Verrier Paris 6e
Extraits:
En tout cas, il n’y a jamais eu autant de livres imprimés. Et il y a toujours plus de gens qui écrivent ou qui veulent écrire. A croire qu’un mouvement irrépressible pousserait tout un chacun vers l’écrit, tout comme à l'enfance chacun de nous s’est mis à la parole. (« Regarder loin » p 5)
GEORGIA TROUVAIT qu'il y avait beaucoup de « eye contacts » à Paris. Elle en était toute étonnée, quoi ? elle aimait bien que les gens se regardent dans la rue, sans gêne et pas plus que ça... Elle avait dit « eye contacts » parce qu'elle ne parlait pas français, langue dans laquelle on aurait dit échanges de regard (p 247)
GLISSANT ICI OU LÀ, écarts de langage, assertions contre-intuitives, voire petites modifications orthographiques. En pensant à Diderot qui « pour se jouer de la censure et de la répression -sans y parvenir toujours- insérait des ajouts discrets dans tel ou tel article orthodoxe »... (p 170)
ÉCRIRE DES CHOSES NON ÉCRITES, si tu savais, des choses qui n'ont jamais
été écrites ! Pourquoi je veux écrire? peut-être pour transgresser le «
dit » habituel et général. Le non-écrit encore, quand il s'écrit,
apporte plus d'explications sur le monde et la vie que l'écrit
historique... (p 103)
AVANT, DIEU S'OCCUPAIT DE TOUT. Du monde, des hommes, des oiseaux et du ciel. Désormais les humains s'en préoccupent, et de bien d'autres choses, de l'éducation de chaque enfant de la Terre ou presque, jusqu'à s'affairer pour maintenir la biodiversité. Mais que les humains se préoccupent de contrôler la température de la Terre, il faut le savoir, était proprement inimaginable il y a encore quelques années... ( p 167)
« OÙ ÇA VA NOUS MENER TOUT ÇA », elle m'avait soudain demandé en souriant ?... « Mais, à toujours plus d’intelligence, j’avais répondu spontanément »... Bien sûr, je reconnais que ce n'est pas forcément ce qu'on croit percevoir du monde présentement. Pourtant oui, c'est ce qui se passe, et c'est ce qui est le plus probable. ( p 191)